Datcha, l’escapade en libre service
Les habitants de la métropole francilienne vivent en moyenne dans des appartements plus exigus que le reste de leurs concitoyens.
Déjà sous la contrainte de loyers comparativement chers pour leur résidence principale, peu sont ceux qui peuvent s’évader facilement et à moindre coût.
Les épisodes récents ont pu montrer les effets délétères du manque d’espace sur l’organisme et les rapports sociaux.
Le réseau Datcha affirme ainsi le droit de chacun à s’évader, à profiter d’un espace de détente, de flânerie, lieu de travail ou de création pour s’isoler ou au contraire se retrouver.
Le système “Datcha”, librement inspiré de l’original moscovite, permet de profiter d’une escapade au grand air.
Pensé comme un service public, il propose un espace dans la nature à portée de tous. Les tarifs sont adaptés pour être accessibles à chacun, en fonction de critères sociaux.
Les Datchas, situées à moins d’1h d’une gare parisienne, sont facilement accessibles en transport en commun. Des vélos sont mis à disposition à la gare d’arrivée pour effectuer les derniers kilomètres.
A l’instar des utilisateurs du Vélib’, les “datchniki” franciliens peuvent ainsi profiter d’une résidence secondaire en libre-service à des prix abordables et facilement accessible.
Il leur suffit pour cela de réserver leur hébergement sur la plateforme dédiée pour une durée définie.
La datcha est une architecture simple et démonstratrice, autonome et construite entièrement à partir de matériaux biosourcés ou recyclés.
Elle est déposée sans empreinte durable sur une parcelle non constructible, un espace résiduel (son occupation temporaire ne limite pas l’exploitation agricole ou forestière des lieux) dans un cadre naturel agréable.
Sorte de pendant à l’agriculture urbaine, cet habitat temporaire de loisir s’adapte à son environnement sans le dénaturer.
Enfin Datcha propose de réinventer le lien entre urbain et rural en créant un partenariat entre les territoires.
